Lady Bradshaw

"Lady Bradshaw", Diane Rousseau

« Lady Bradshaw » – technique mixte sur bois 25 cm – 300 €

 

Après « La fille du Capitaine » (inspirée de « 20000 lieues sous les mers ») et « Lady Victoria » (pour « Cinq semaines en ballon »), je poursuis mon expérience créative sur les traces de Jules Verne avec ma série steampunk « Jules Verne story ».

 

Avec cette nouvelle peinture, « Lady Bradshaw », j’ai fait « Le tour du monde en 80 jours » ! Pour quelqu’un qui n’aime pas quitter son nid et son univers, c’est assez paradoxal d’aborder cette thématique du « voyage »… Mais bon comme je dis toujours : avec l’imagination on voyage comme on veut, et on va beaucoup plus loin !

 

Vous l’aurez compris, ce tableau est rempli de symboles tirés du roman : 1972 est la date du célèbre tour du monde, la clé représente une sorte de passe-partout (le dévoué valet de Phileas Fogg), l’arrière plan est une planisphère vintage en lambeaux, la demoiselle, richement vétue, situe l’origine sociale du héros, la montre effacée rappelle l’importance du temps dans le voyage des personnages, quant à mon héroïne, elle porte le nom du célèbre guide dont Phileas ne se sépare jamais.

Ah ah ! C’est vous dire comme je m’amuse avec cette série de tableaux ! 😀 

Ci-dessous, quelques photos et une petite vidéo. 

 

"Lady Bradshaw" (esquisse), Diane Rousseau

 

"Lady Bradshaw", Diane Rousseau

 

Lady Victoria

"Lady Victoria" - Diane Rousseau

« Lady Victoria » – technique mixte sur bois 25 cm – 300 €

 

Après « La fille du Capitaine« (inspirée de « 20000 lieues sous les mers »), voici « Lady Victoria« , deuxième oeuvre de ma série steampunk « Jules Verne story« . Cette fois-ci le roman phare en est « 5 semaines en ballon ».

Dans l’histoire, Ferguson (le héros) est un explorateur voyageant à bord d’un ballon « le Victoria« , dont il a amélioré le mécanisme de navigation.

Ainsi, mon personnage porte le nom du ballon et se trouve équipé de goggles (lunettes) improbables et de tout un tas d’instruments étranges dans sa chevelure, clin d’oeil au génie du héros. De plus, j’ai exploré à ma façon le symbolisme du mécanisme avec l’ajout d’éléments en 3D. Vous noterez aussi la discrète présence d’un ballon en toile de fond.

Un tableau imaginaire, un peu fou et carrément steampunk. Et ça… j’adore ! 😀

La petite vidéo ci-dessous et les deux photos qui suivent vous présentent le tableau plus en détail. 

 

La fille du capitaine

"La fille du capitaine", Diane Rousseau

« La fille du capitaine » – technique mixte sur bois 25cm – 300 €

 

L’imagination, cela se travaille ; j’en parle très souvent, et rien de mieux que d’être pleinement incarné(e) dans son quotidien pour en cueillir chaque petit morceau. Pas devant un ordinateur, pas en regardant le plafond et encore moins en se creusant la tête mais en vivant, simplement !

Il y a quelques semaines j’ai fait des courses dans un grand centre commercial. Le magasin proposait un bric-à-brac de toutes sortes d’objets pour quelques euros. Et comme j’adore fouiller et gratter dans les boites (sans doute un vestige de l’enfance quand je grattais dans ma boite de Légo pour chercher des pièces de telle ou telle taille) j’ai fouillé dans le bric-à-brac du magasin. J’y ai trouvé des planches à découper rondes. Il me les fallait, je le savais.

 

fille_capitaine_1S’en est suivi une sorte de monologue intérieur :

– On dirait des hublots c’est rigolo !

– Mais pour faire quoi ?

– J’sais pas, comme dans un sous-marin ou un avion… quelque chose d’imaginaire et d’amusant à la fois.

– Du Steampunk peut-être ?

– Bonne idée ! Un tableau rond comme le hublot du sous-marin du Capitaine Némo !

 

L’idée était lancée et je l’ai laissée résonner en moi pour voir ce qu’elle me procurait émotionnellement. Et là, j’étais déjà partie loin dans l’euphorie créative ! Le concept me faisait vibrer, il me fallait l’exploiter et le développer d’avantage.

 

fille_capitaine_3En ce moment, à l’atelier, je fais travailler mes élèves sur du papier mâché. Je leur en fais souvent faire à la colle à papier mais cette fois j’ai préféré leur faire tester la farine (moins mauvaise à manipuler pour les petites mains).

Depuis le temps que je vois les enfants faire du papier mâché, que je les aide à consolider leurs armatures et que je les conseille dans l’élaboration de leurs créations j’ai eu envie de me lancer. J’avais encore à l’esprit mon idée du Capitaine Némo… et comme il me restait de la colle à la farine le lien fut vite fait. Je devais faire un tentacule de poulpe que j’accrocherai sur mon tableau ! C’était original, amusant et décalé. Le coté récup et « fait-main » me plaisait ; c’est ce que j’aime dans le Steampunk : l’originalité et la folie créative ! Et faire « du tout » avec « du rien » c’est un peu mon truc. 😉

 

fille_capitaine_2

 

A ce stade je ne savais pas du tout comment je fixerai le tentacule. Cela s’est imposé logiquement par la suite et je remercie mon Chéri d’avoir assurer le côté technique. Le tentacule est solidement fixé, vous pourrez le constater sur la vidéo ci-dessous.

Cette oeuvre ne sera sans doute pas au goût de tout le monde mais il est temps, je crois, pour moi d’oser affirmer mon côté décalé, original et un peu fou…

La suite de cette aventure « julesvérienne » prochainement avec les trois autres pièces de ma série « Jules Vernes story » que je créé en secret. 😉

 

 

 

"La fille du capitaine", Diane Rousseau

 

"La fille du capitaine", Diane Rousseau

Le cheval de fer

Technique mixte à l’huile sur toile 80×80 cm

Série « Steam & Steal »

Octobre 2013

Disponible

 

La guerrière pacifique naît du chaos pour apporter l’espoir. Premier opus de ma série rétro-fantastique…

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Le cheval de Fer, Diane Rousseau, steampunk, rétro-fantastique, art onirique, dessin, portrait, femme, acrylique, huile, peinture, symbolisme, cosmique, art visionnaire, art contemporain,

Processus créatif…

Les vacances scolaires d’été viennent de débuter et, en tant que maman et tata digne de ce nom, je passe du temps avec mes enfants et mes neveux. Entre les sorties, les balades en forêt et les jeux, je travaille aussi à nourrir ma créativité. Je ne suis pas de ces artistes boulimiques avides de crayonnés intempestifs et de couleurs journalières. Il me faut de longs moments d’introspection pour qu’une idée mûrisse. Mes meilleures toiles pour moi (le polyptyque astral, les turbans, les saisons) sont des oeuvres dont j’ai imprégnée la substance. Voilà pourquoi elles sont riches. Bref, la boulimie et la compulsion ne m’ont de toutes façons jamais réussi !

 

J’ai récemment terminé ma première toile mandala. Ce côté expressif purement contemplatif, lent et appliqué me fait du bien. Cependant un mandala est, pour moi, quelque chose de personnel et de thérapeutique. Je ne peux me contenter uniquement de cela dans mon travail artistique. Pour être dans « ma voie du milieu » je dois nourrir toutes les facettes de ce que je suis dans le fond (intrinsèquement) et dans la forme (selon ma personnalité). Et si le mandala nourrit l’intrinsèque, il ne nourrit pas l’identité (ou « égo », celui que j’appelle « le petit enfant qui crie »… et qui criera encore plus si on ne s’occupe pas de lui ! )

 

Depuis quelques semaines je prépare deux nouvelles séries dans ma tête. Je me documente et j’ai fait une razzia sur Amazon en livres neufs et d’occasion. Je réfléchis aux messages que je voudrais véhiculer, au format des toiles, à leur nombre, à la tournure de mon graphisme, aux coloris, etc… De plus j’essaie de m’immerger dans les milieux correspondants. Je crois que je suis une peintre d’investigation !

 

Ainsi, j’ai décidé d’exprimer très vivement ce que j’aime ! Je me lance donc dans une série médiévale (pour mon côté romanesque et chevaleresque) et également dans une série décalée où j’aimerais être un peu moqueuse et revendicative tout en conservant un esthétisme théâtral. De ce fait, je suis tombée amoureuse du Steampunk ! Ce courant me correspond tout à fait car il est d’une créativité et d’une insolence déconcertante ! « Do it yourself » (Fais le toi-même) est la règle de base du mouvement qui joue avec les codes et se moque parfois de tout et surtout de lui-même ! Sur fond rétro-futuriste, les génies sont des savants fous qui réinventent le monde avec ce qu’il trouve dans les greniers ! J’adore !

 

Ce week-end, ma petite famille et moi nous sommes rendus à la Japan Expo (sortie familiale et entre amis attendue de tous chaque année). Mon compagnon (le doux-dingue décalé dont j’adore partager la vie !), ma fille et moi avons décidé de jouer le jeu du costume. Nous avons chiné, rafistolé et bricolé et cela à porter ces fruits. Nous avons même rencontré d’autres addicts du steampunk aussi fous que nous (si ce n’est plus ! ). Ça fait du bien de voir qu’il existe encore des adultes qui ont su conserver leur âme d’enfant !

 

L’année prochaine nous réitérons le steampunk-style en version mécanique-dingue cette fois ! Moralité : trop de sérieux tue l’artiste ! (^^)

 

Et si j’allais habillée comme ça aux vernissages des expos ? Ha ha ha !!! 😀