Au secours, je n’ai pas d’imagination !

Mon nouvel article pour le n° 65 du magazine « Plaisirs de peindre » vient de paraître et j’aborde à nouveau un thème sur lequel on me questionne très souvent : l’imagination.

Le magazine (publié à présent tous les deux mois au lieu de tous les trimestres) est disponible en kiosque jusqu’au 20 juin 2017 mais vous pouvez aussi vous le procurer ici.

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Vous avez une suggestion, une question, une idée à me proposer ? N’hésitez pas ! C’est avec plaisir que je la soumettrai à la Rédaction du magazine afin de pouvoir la développer dans cette rubrique.

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imagination, plaisirs de peindre, presse, diane rousseau

 

Besoin de reconnaissance ?

Mon nouvel article pour le n° 61 du magazine « Plaisirs de peindre » vient de paraître. Je vous invite à comprendre ce qu’est le besoin de reconnaissance en art et comment le combler pour avancer dans votre cheminement artistique.

Le magazine est disponible en kiosque jusqu’au 23 août 2016 mais vous pouvez aussi vous le procurer ici.

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Si l’idée de cette rubrique « psycho, bien-être à l’atelier » vous séduit et que vous avez une suggestion, une question, une idée à me proposer, c’est avec plaisir que je la soumettrai à la Rédaction du magazine afin de pouvoir la développer dans cette rubrique.

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article Plaisirs de peindre par Diane Rousseau, besoin de reconnaissance

L’envol du phoenix

MERCI !

Merci infiniment pour votre patience et d’avoir respecté mon silence…

Deux mois que j’ai disparu de la blogosphère, coupant court à tout échange virtuel pour mettre toute mon énergie dans ce que la Vie avait à m’enseigner. J’ai accompagné ma mère durant sa fin de vie, géré ses obsèques et fait ce qui était en mon pouvoir pour m’occuper de ses nombreux animaux… D’ailleurs je continue encore à m’atteler à cette ultime tâche en partenariat avec une association de sauvetage d’animaux afin de soigner et peut-être faire adopter les quinze chats orphelins.

 

Merci de ne pas vous affliger ! Je vais bien ! 😉

Je vous donne des nouvelles pour justifier mon absence (notamment auprès de mes abonnés ! ) pas pour que vous vous attristiez. Vous connaissez ma philosophie : la mort n’est pas la fin de tout mais le début d’autre chose. Et puis cette épreuve m’a beaucoup fait grandir ! La vie n’est pas faite pour que nous la subissions mais pour que nous la construisions ! Et nous devons la construire chacun à sa mesure. De toutes ces mesures dépend la portée musicale. Voilà ce qu’est la co-création.

Je vais donc m’atteler à co-créer d’avantage en offrant la meilleure version de moi-même car c’est ce que la Vie (avec un grand V) nous invite à faire. Etre là, simple et bienveillant, profitez de l’instant, faire de son mieux, toujours en souplesse devant le flux des évènements et arborer le sourire amusé des esprits conscients de toutes les illusions qui nous entourent. Décider, enfin, du rôle à tenir dans le grand théâtre de l’humanité. Choisir d’en faire une comédie en plusieurs actes ou une tragédie lyrique. La boîte est vide ; à nous de la remplir avec ce que nous observons de chaque situation. (« Le chat de Schrödinger est-il mort ou vivant ? » )   

 

Merci la Vie !

Quand je parle de Vie (avec un grand V), je parle d’énergie subtile, de tout ce flux d’amour, de merveilles, de délicatesses, de sourires, d’attentions que l’on peut percevoir quand on regarde au-delà de notre petit moi étriqué dans le personnage joué. Car vivre une vie humaine est moins une question d’interprétation d’un rôle qu’une question d’interprétation des faits. Je suis bien entourée, choyée, protégée ; chacune de mes épreuves vient avec sa solution. Et ça c’est plutôt cool ! ^^ (« Et sinon le chat ? »)

 

Merci mes Chers Abonnés ! ♥♥♥

Il y a deux mois j’ai soumis à mes abonnés un questionnaire relatif à ma newsletter et au contenu du blog. Ils ont été nombreux à me répondre et je les remercie vivement pour leur intérêt ainsi que pour leurs gentils commentaires. (Vous êtes supers ! ) 😀 La newsletter paraitra sans doute chaque mois… je dis « sans doute » car je ne veux rien figer pour le moment ayant encore beaucoup de choses à gérer sur le plan personnel. Pardon d’avance pour l’irrégularité de mes prochaines publications. 

Deux mois sans peindre, vous imaginez ? (Je suis à cran ! ) Mes allers et venues dans l’atelier n’étaient consacrés qu’à mes élèves. Je n’avais pas assez d’énergie ni de créativité pour mon propre travail. Cette semaine est donc placée sous le signe du phoenix ! La renaissance ne sera pas qu’un courant artistique, je vous le dis ! 

Quant au chat de Schrödinger s’il était « mort » dans la boite, ne soyez pas tristes, j’ai plein d’autres mimis à vous proposer. ^^

A très vite. Portez-vous haut et bien. 😉  

 

Diane Rousseau,  esquisse

 

C’est la Saint-Valentin : aime-toi !

atelier_14.02.15_1Dans mon art, j’expérimente plusieurs moyens d’expression. J’ai bien compris que ma créativité ne tenait pas en place.

Alors que je bouillonne toujours à l’intérieur d’une effervescence caractéristique, l’extérieur est plutôt calme et tranquille. 

Je vous avoue toutefois aujourd’hui que je suis une personne très exigeante, scrupuleusement organisée, et qui aime avoir la pleine maîtrise d’une situation. Et croyez vous que je vais m’auto-flageller en ressassant : « Je suis trop comme ceci, ce n’est pas bien ? » Non. Je m’accepte comme je suis et je tourne le défaut (si on le voit ainsi) en ma faveur. 

Ainsi, mon côté très exigeante me permet de toujours vouloir donner le meilleur de moi dans chaque situation même si je passe le double de temps sur certaines actions. C’est un gage de sérieux et de qualité.

Sans mon sens inné de l’organisation je ne pourrais pas faire tout ce que je fais au quotidien, entre combiner les multiples tâches de mon métier d’artiste, m’occuper de ma famille et continuer d’évoluer sur mon chemin personnel et spirituel.

Quant à la pleine maîtrise, même si je me permets de lâcher la bride dans d’autres occasions et jouer avec le flux de la vie, garder le contrôle me permet d’être efficace en tant que travailleuse en solo ; ainsi, je sais où je vais et pourquoi j’y vais ! Un capitaine ne guide pas un navire à l’aveuglette ! 

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Parce que c’est la Saint-Valentin aujourd’hui, je vous invite, vous aussi à regarder vos travers d’un autre point de vue afin qu’ils vous aident à avancer.

Prenez soin de vous avec respect et bienveillance. Je peux vous assurer, pour le voir très souvent tout autour de moi, que l’une des causes de beaucoup de souffrances dans notre société est le désamour de soi.

Belle Saint-Valentin à tous ! 

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Pourriez-vous être artiste à temps plein ?

Il n’est pas rare qu’un enfant me dise : « Diane, quand je serai plus grand(e) je veux être artiste, comme toi ! »

Et oui nous les artistes avons toujours cette formidable étiquette qui nous colle à la peau : nous vivons dans la couleur, l’insouciance, le jeu permanent, loin de tout soucis (puisque nous dessinons c’est que nous n’en avons pas ! ) et loin de toute réalité aussi ! Pour les enfants c’est très attirant… pour leurs parents beaucoup moins !

Cet énervant et stupide cliché a la peau dure et je m’en vais tâner son cuir avec cette petite réflexion. 

Vous êtes jeune (ou plus trop) ? Vous voulez être un artiste professionnel ? Alors suivez-moi, j’ai deux-trois choses à vous dire…

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C’est quoi être un artiste pour de vrai ?

 

Un artiste n’est pas une créature hors norme détenant des super pouvoirs (quoique…). Un artiste est un travailleur indépendant, c’est à dire qu’il est son propre patron. Dans la mythologie grecque il s’apparenterait à une sorte d’hydre à plusieurs têtes, une pour chacune de ses casquettes. En effet, il est tour à tour secrétaire, marketeur, prospecteur, webmaster, comptable, manutentionnaire, représentant, gestionnaire de stocks, chargé de clientèle, responsable SAV, parfois prof… et créateur aussi. Il peut se faire aider et déléguer certaines tâches (comme la comptabilité ou la gestion de son site internet, par exemple) mais en règle générale il fait tout lui-même : c’est un entrepreneur ! Et, selon la loi de Pareto, pour que son entreprise soit viable notre artiste doit répartir ses tâches comme suit : 20 % pour la création pure et 80 % pour tout le reste de son activité.

Oui je sais c’est un peu déprimant quand on s’imagine qu’on va « faire artiste » pour buller toute la journée !

Mais attendez d’en savoir un peu plus…

 

Les compagnons de route de l’artiste…

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Qu’il soit disciple de Legolas ou Katniss Everdeen, notre artiste professionnel est un bon archer qui a plusieurs cordes à son arc : 

L’ORGANISATION : (surtout s’il est parent… j’y reviendrai dans un prochain article). Comme tous les indépendants il doit gérer son temps et planifier, chaque jour de sa semaine et chaque heure de sa journée s’il veut avancer.

LA STRATEGIE : Sans forcément se la jouer façon Jules César ou Napoléon, l’artiste professionnel se fixe des objectifs sur plusieurs années et se projette dans l’avenir. Il ne sait pas toujours comment il atteindra ses objectifs mais en véritable aventurier qu’il est, il ne s’en fait pas !

LA PASSION : Comme tout indépendant, l’artiste à son compte doit être passionné par son métier et s’y investir à 100 % !

 

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L’EVOLUTION : Le monde bouge de plus en plus vite et l’artiste se doit d’évoluer. Certains suivront les courants de la mode pour développer leur business, d’autres élargiront leur champs d’action, d’autres encore développeront de nouveaux moyens d’expression. Tout dans le monde est mouvement. Tout dans la nature se renouvelle. Un artiste qui oublie cela, qui ne s’adapte pas et reste sur ses acquis se fermera bien des portes.

L’EXPERTISE : Plus il travaille, apprend, se forme, se développe, plus il nourrit l’artiste qu’il est et plus il enrichit son art. Il gagne en expérience et apprend beaucoup de ses erreurs (qui n’en sont pas s’il a le recul pour comprendre qu’elles lui permettent, au contraire, d’avancer).

LE SENTIMENT DE LIBERTE : L’artiste indépendant porte en lui cette espèce de privilège qui lui fait se regarder dans le miroir et se dire fièrement : « Je travaille pour moi !  » Et quand il pète un plomb (ça lui arrive quand il a fait une bonne vente notamment, mais comme il travaille seul personne ne le sait) il a tendance à se prendre pour le roi du monde

 

 

Les sentiers épineux…

 

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L’artiste à temps plein à beau avoir un carquois bien rempli, s’il ne fait pas preuve de quelques précautions sur son chemin, il sera à la merci du premier Troll venu à savoir :

LES RENTREES D’ARGENT FLUCTUANTES : Parce qu’un indépendant n’est pas un salarié, il ne peut pas penser comme un salarié. Il doit voir plus loin, anticiper et se bouger !

ACTION = REACTION

 

L’INDISCIPLINE : S’il ne supporte pas la contrainte nécessaire à sa survie et l’autodiscipline, l’artiste est, disons le clairement, mal barré ! La procrastination, la désorganisation et le « j’m’en foutisme » se feront un malin plaisir à s’acharner sur lui et à danser sur son cadavre ! L’artiste doit donc être un sage petit scarabée qui sait mesurer chaque mesure de sa démesure… et qui sait surtout rectifier le tir !

LA PAPERASSE, LA COMPTA, LES PROCEDURES : En règle générale il n’y a rien de plus ennuyeux pour un créatif que ces tâches ingrates d’exécutant ! L’artiste a alors deux solutions :

 

  • emprunter la Dolorean de Marty Mac Fly pour remonter dans le passé se trouver un mécène,
  • incarner pleinement le 21ème siècle et retrousser ses manches, parce que s’il est à son compte il doit assumer ! Point. Barre/

INTERNET ET LES RESEAUX SOCIAUX : Impossible d’y échapper ! L’artiste contemporain est un entrepreneur connecté qui communique par le biais de la technologie. Mais il s’agit d’une arme à double tranchant car à trop vouloir se connecter au monde on peut oublier de se connecter à soi… Une voie du milieu est donc à trouver pour ne pas sombrer dans l’ « artephagie » et la chronophagie… 

Les pouvoirs magiques de l’artiste à temps plein

 

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LA CONFIANCE : Les élèves de Poudlard ont leur « protego », l’artiste a sa confiance : en lui, en son projet, en la vie ! C’est son bouclier de protection contre toutes les attaques ! 

LA TENACITE : 25 fois il tombe, 26 fois il se relève ! Le knock-out n’est pas dans son vocabulaire… le mot « impossible » non plus ! 

LA RIGUEUR : A force de se questionner, de creuser et d’entendre tout et n’importe quoi concernant les différents statuts fiscaux liés à son activité, l’artiste professionnel peut devenir très rigoureux dans ce domaine, voire même particulièrement susceptible (c’est vrai quoi ! Il paie cher sa liberté ! ). Avant, il avait des amis salariés d’entreprises, peintres à mi-temps, non déclarés, vendant leurs toiles sous le manteau… mais ça c’était AVANT…

L’AUDACE : L’artiste indépendant a bien compris qu’on ne viendra pas le chercher. S’il est timide à la base il se soigne pour aller vers l’autre et proposer ses services, ses oeuvres, son travail. Fermez lui la porte, il passera par la fenêtre. Fermez lui la fenêtre, il défoncera le mur ! Si vous n’appréciez pas, d’autres trouveront ça génial ! ^^

LA FOLIE : Soyons honnêtes, pour vouloir être indépendant à notre époque où tout fout le camp il faut être un peu fou, voire carrément dingue ! Que l’on soit artiste ou non, le tempérament de l’indépendant on l’a ou pas ! Quand on ne l’a pas, on cherche une autre voie. Quand on l’a on fonce… et on y croit ! 

 

You can fly ! You can fly !

 

Aux orties le vieux cliché jauni de l’artiste-bohème-crève-misère ! Je ne dis pas que ce personnage n’existe plus… nourrit par l’inconscient collectif de certaines personnes ignares sur le sujet, le bonhomme peut encore avoir de belles années devant lui ! A moins que nous soyons plus nombreux encore à changer la donne en apportant du crédit à la profession d’artiste.

Artiste, un métier à temps plein, passionnant, exigeant, aventureux, difficile… mais pas impossible ! 

Et vous ? Seriez-vous prêt(e) à être artiste à temps plein ? Si vous l’êtes déjà quel est votre sentier épineux ? Votre pouvoir magique ?