Votre curiosité vous a conduit sur ma page d’écriture et de pensées personnelles… Extraits…

 

« Prends soin de ton corps, sans idolâtrie, mais avec un profond respect. Sois pour lui un Sauveur en pensées et en actions et il te portera loin… » (pensée du 09.10.14)

 

Lettre de tendresse à mes confrères jeunes artistes…

« Je ne suis pas meilleure que toi… Tu n’es pas non plus plus doué(e) qu’un(e) autre. Ce que je veux te dire c’est que si j’arrive à être qui j’ai envie d’être, toi aussi tu le peux ! Sur le chemin de la réalisation de toi, le seul conseil que j’ai à te donner c’est de prendre avec toi dans tes bagages, l’ouverture de coeur et de ne pas t’encombrer du superflu : la critique (de soi et d’autrui), la comparaison (de soi avec les autres), la compétition (soi contre les autres). Ce sont des non-sens artistiques, des peurs égotistes dont il faut se défaire car elles te ralentissent.

L’artiste-juge sera jugé à la mesure de son jugement…
L’artiste-envieux ne réussira jamais qu’à accroitre son envie…
L’artiste-conquérant règnera triste et seul sur un art illusoire…

Ne cherche jamais à plaire au plus grand nombre sous peine de te perdre en chemin…

Ne cherche jamais à produire pour vendre tu créerais un art vide d’amour…

Ne tombe jamais dans l’illusion de la mode ; ce qui est à la mode aujourd’hui est en fait déjà mort…

Dans ton art sois authentique et humble. Tiens toi toujours droit dans le flux de la Vie, avec la noblesse du coeur et le regard que porte le Sage sur le monde.

Ce n’est pas en recherchant le succès qu’on le trouve c’est seulement libéré de sa quête qu’on se rend compte qu’il est déjà là… »

(pensée du 23.09.14 – Equinoxe d’automne)

 

« Comme tout artiste n’est pas forcément peintre, tout peintre n’est pas forcément artiste. Etre peintre s’apprend. Etre artiste est un état de naissance. » (pensée du 01.08.14)

 

« Une « oeuvre mourante », inachevée est beaucoup plus vivante qu’une oeuvre terminée. Elle porte en elle une part de mouvement, de flux de vie, que n’a plus l’oeuvre aboutie. » (pensée du 29.07.14)

 

« Un artiste avec une bonne technique mais un mental qui lui nuit n’ira pas loin. Un artiste avec une moins bonne technique mais un mental d’acier à toutes les chances d’atteindre ses objectifs. » (pensée du 13.06.14)

 

« Le fait de générer un égrégore collectif de peur et d’émotions négatives fait partie de la forme d’oppression matricielle dans laquelle les élites cherchent à nous faire vivre pour mieux nous asservir. » (pensée du 13.06.14)

 

« L’harmonie nait du chaos, ne se construit que dans le chaos. Harmonie et chaos ne sont qu’une seule et même entité et n’ont qu’une seule et même origine. Ainsi est la Vie. L’esthétique réside en l’union intelligente des deux. L’intelligence nécessaire pour les unir est divine et si l’Homme a été créé à l’image de Dieu, cette intelligence peut donc a fortiori être humaine, à la condition que l’homme ait retrouvé ses racines, sa connexion divine. » (pensée du 20.03.14)

 

« On fabrique des masques lorsque l’on est enfant mais c’est lorsque l’on devient adulte qu’on en porte le plus. » (pensée du 30.01.13)

 

« Les défis que l’on se lance à soi-même, voilà ce qui donne tout son sens au mot VIVRE ! » (pensée du 17.04.12)

 

« La magie est un jardin que l’on entretient pour que ses fruits nous ravissent. » (pensée du 13.12.11)

 

« Si on arrêtait de se raconter des histoires sur les autres et de croire qu’ils sont ce que nous croyons qu’ils sont, cela nous laisserait plus de temps pour penser à ce que nous avons envie d’être. » (pensée du 07.12.11)

 

« Ce n’est pas parce qu’on a l’étoffe d’un prince qu’on en a la fibre. » (pensée du 26.09.11)

 

« Pardonner c’est planter une graine dans la main d’un autre et en cueillir soi-même la fleur. » (pensée du 18.06.11)

 

« Le temps qui passe révèle un homme et lui fait porter ses rires de jeunesse au coin des yeux. » (pensée du 24.03.11)

 

« Dans cette vie d’illusions, nos rêves sont notre seule réalité. » (pensée du 25.02.11)

  

« Faire croire à quelqu’un qu’il est doué c’est lui donner les moyens de devenir excellent. » (pensée du 25.05.10)

 

« Un art qui ne raconte rien est un art sur lequel il n’y a rien à raconter. » (pensée, 2010)

 

Réflexion au sujet du doute (28.03.13)

« Qui es-tu pour ne pas réussir ? Crois-tu que la vie s’amuse à te mettre des bâtons dans les roues ? Que le sort s’acharne volontairement contre toi ? Te prendrais-tu pour le centre de l’univers ? As-tu cherché à identifier ce qu’était le doute ? Il est simplement le reflet de tes peurs ; parce que tu as peur de réussir. Le doute te conforte dans une situation que tu connais et qui te rassure inconsciemment. Alors que la confiance en toi t’oblige à passer à l’action, à prendre des initiatives, à te remettre en cause et à marcher sur une terre inconnue. Elle est déstabilisante pour cette partie de toi qui a besoin d’être rassurée, mais elle est puissante pour cette autre part de toi-même qui ne demande qu’à se révéler. Souviens-toi de ceci : on ne sait jamais où la vie nous mène, mais on peut choisir où elle ne nous mènera pas. »

 

Réflexion sur la différence (28.05.12)

« Percevoir une différence chez l’autre génère une angoisse résultant d’un conflit entre la perception du monde extérieur et notre perception interne. Ce que nous qualifions de différent nous renvoie à un inconscient refoulé. L’autre est le reflet de nous-mêmes ; il nous renvoie des parties de nous dont nous n’avons pas conscience. Ce que nous rejetons chez l’autre est inconsciemment révélateur de ce que nous rejetons chez nous-mêmes. Freud a abordé cette peur de l’inquiétant à travers ce qu’il a nommé « l’inquiétante étrangeté ». La fascination est un mélange de répulsion et d’attraction narcissique. Or c’est ce que nous éprouvons face à l’être différent : un rejet et une attirance inconsciente. »

 

Pensée poétique sur le mois de septembre (15.09.11)

« Septembre… encore vert et bleu… et ses belles origines indiennes lui confèrent chaleur et douceur. Il est plein de promesses pour l’année, nous caresse de mille baisers et nous invite déjà à se réchauffer en belle compagnie sous la couette. Septembre est travailleur, ardent, audacieux, bouillonnant d’idées… Il sent le cartable neuf, le bois de chauffe et les prémices de la torpeur cyclique d’une Terre qui nous donne tant… »

 

« Eros d’écume », (poème 1993)

Toi,

Ma fièvre d’aimer, mon oreiller du coeur

Sur lequel chaque nuit je fais couler mes pleurs,

Laisse-moi m’endormir au creux de tes bras,

Que ton corps soit duvet qui sur moi se rabat.

Sois

Maître de tes gestes, comprime ma terreur

Et donne-toi l’ivresse de mes profondeurs,

Fais-moi toucher le fond puis atteindre le raz-

De-marée qui renait, qui s’en vient et qui va.

Doigts

S’unissant aux miens pour me dire : « N’aie pas peur,

Je serai toujours là, que tu vives, que tu meures,

M’immisçant en ton ombre, en ton âme, en tes pas,

Et même si je te semble loin, je serai là ».

Voix

Teintée d’émotion, corps pleurant de chaleur,

Embrasse la sirène, fais taire sa douleur.

Au pays des dauphins les femmes ne pleurent pas

Sauf quand un marin leur dit « Je t’aime » tout bas.