Mon coeur est pur

 

Technique mixte sur toile 40×50 cm

Série « Les Damélias » (Le langage des fleurs)

Le bleuet

Juin 2012

Disponible

 

Mon coeur est pur, Diane Rousseau

 

 
 

12 Commentaires

  1. Comment résister à l’envie de faire une citation de Wikipédia ? hihi! : Le romantisme se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités de l’art afin d’exprimer ses états d’âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé.(Oui je sais ça prend de la place toute cette définition ! -_^)

    Tout ça pour dire que , nos pinceaux nous permettent de dire ce que nous sommes au plus profond de nous même, et ce que notre pudeur maquille sous tant de formes …
    Il est bon au fond d’accepter notre fragilité, notre humanité.
    Je vois dans cette jolie frimousse de la lumière, de la candeur, et comme je lui envie la couleur de ses cheveux !
    Voici donc une toile qui irradie et que je trouve très fraîche et positive .
    De gros bisous

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  2. avec quelques taches de rousseur, elle pourrait être ma fille !
    Belle conclusion de série

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  3. Yza => En effet, c’est difficile d’aller contre sa nature. Ce n’est pas demain que je vais peindre du gore ni travailler en noir et blanc. J’ignore si l’adage « Fais moi voir ce que tu peins, je te dirai qui tu es » existe… car il aurait vraiment sa raison d’être. 😉 Bisous (^3^)

    Valérie => Merci ! Vu le titre « Mon coeur est pur » il vaut mieux, en effet, une certaine candeur. 😉

    Anne => Ah c’est amusant ! J’aime bien quand mes visages imaginaires ressemblent, au final, à des personnes réelles ! La conclusion de la série sera pour la semaine prochaine avec le dernier tableau sur le pissenlit. 😉

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  4. Deux trois choses rapidement (je repasserai pour le reste…).
    Trois choses (en fait) retiennent mon attention dans un premier temps, l’une intrigante (mais je ne sais pas encore pourquoi), l’autre gênante (technique), la dernière personnelle…

    1 – la main droite très présente, très forte du point de vue de l’impact avec un bel effet du gant (je m’arrête aux impressions pour le moment…),

    2 – l’autre main, un peu « négligée », les doigts pas très gracieux et le raccourci du bras peu harmonieux (cet ensemble attire mon attention pour de mauvaises raisons, c’est dommage…),

    3 – les cheveux tellement familiers pour moi… C’est amusant que tu parles de « manga » parce que lorsque j’étais enfant/ado, je dessinais beaucoup à la mode de Candy (je crois que je l’ai déjà dit…) et j’avais un personnage avec des cheveux bleu gris, plus tard d’autres personnages ont également eu ce genre de couleur entre noir, bleu et cendré… Noir pour la volonté d’affirmation, bleu pour la recherche du calme et gris pour une forme de tempérance ? Je ne sais pas…

    Allez! Une quatrième remarque avant de croiser Morphée, j’aime beaucoup l’effet de matière/couleur/lumière de la « jupe ». 🙂

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  5. Bonjour Cocco. 😉 Pour la couleur des cheveux c’est une question d’harmonie dans le tableau. Les couleurs classiques ne me satisfaisaient pas. 😉 Pour la main droite et la main gauche pour moi c’est la même chose je ne ressens pas d’impact : l’une étant au premier plan elle est mieux détaillée ce qui est logique pour moi, l’autre ne me gène pas je ne la trouve pas disharmonieuse.

    Je crois qu’on peut voir mon travail comme on le souhaite. J’y mets volontairement des contrastes entre technique et hasard, platitude et plasticité, figuratif et abstrait… dans un but d’unité. Pour le moment je suis encore très timide et toujours bloquée par le « lécher »… j’attends le jour où je ferai enfin des personnages déglingués avec impatience !

    L’exactitude technique est une sorte de prison pour moi dont j’aimerais me détacher. (J’ai commencé par les contours. En académisme il n’y a pas de contours… du coup j’en fait des ENORMES ! ^^) Les plus grands peintres faisaient des erreurs techniques… je n’essaie pas de me rassurer en disant cela mais j’ai juste envie de dire que j’aime les erreurs techniques car elles parlent de leur auteur, de ses hésitations et de son tempérament. Au contraire, la recherche de l’exactitude et de la perfection à tout prix est plutôt une perversion propre à la psychanalyse de l’analité. On est là dans un manque complet de lâcher prise, dans la domination… ce n’est pas libérateur pour l’artiste et c’est frustrant pour le spectateur car dans la froideur extrême de l’exactitude il n’y a rien à dire sinon un bref : c’est joliment fait.

    Mais enfin je parle pour moi, moi qui ressens la peinture intérieurement, c’est pour cela que je suis assez difficile à contenter et que la très grande majorité des oeuvres actuelles ne me transcendent vraiment pas, car on est soit dans un rejet complet de l’esthétisme soit dans une trop grande recherche de perfection technique… c’est encore une question de dualité et c’est bien dommage.

    Merci pour ton comm. 😉

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  6. Coucou Diane!

    C’est bien parce que chacun voit avec un oeil différent que je me suis permise de faire cette remarque au sujet du bras et de la main gauche. Ce n’est pas facile de voir par la lorgnette des autres mais quand on y parvient, cela peut être instructif pour avoir du recul sur son travail et avancer…

    Au premier regard, quelque chose (l’ensemble en fait) m’a tout d’abord séduite puis, presque simultanément, j’ai été « gênée » par cette zone qui va du bras aux doigts gauches. Il ne s’agit pas de chipoter sur des détails…

    Il ne s’agit pas non plus de perfectionnisme ou de vouloir corriger des erreurs techniques (dans certains tableaux ou dessins, les erreurs ne me gênent pas ou ne m’apparaissent que si l’on me les fait remarquer) mais bien une question d’équilibre visuel et esthétique (car tes tableaux sont esthétiques et ce n’est pas une critique ;-)), une question d’harmonie un peu (ce n’est pas une catastrophe non plus ;-)) mise à mal.

    Ceci dit, ce n’est pas bien grave et cela n’enlève rien au charme du tableau. Peut-être suis-je la seule à relever ce « détail » (et je précise, suite aux discussions précédentes, que c’est une sensation, une impression première qui révèle effectivement des faiblesses techniques mais qui n’est pas le fruit d’une « analyse » de ma part…).

    Je comprends ce que tu veux dire par cette idée de « prison » de l’exactitude technique. J’ai appris à dessiner avec cette volonté de faire le plus « juste » possible. C’est lié à mon caractère à tendance perfectionniste et je sais donc qu’il n’est pas facile de se débarrasser de la rigidité que cela implique. C’est un peu comme vouloir exécuter les bonnes notes dans le bon temps en musique. Mais je suis d’accord que le désaccord peut donner aussi des résultats intéressants, mais pas de n’importe quelle manière.

    Pour ma part je me suis détachée de la technique du graphisme paralysante par la peinture/collage et la volonté d’explorer la matière, l’aléatoire et de délaisser le dessin, du moins le réduire à son minimum… Là j’ai appris à être libre, à créer, sans artifice (ce n’est pas en faisant des tâches sur ses lignes tirées à la règle qu’on est libre pour autant…)

    Quand on fait du dessin ou de la peinture figurative, on ne peut pas exclure la technique que cela induit, mais on peut la transcender.
    Le sujet que tu soulèves est intéressant parce que je me pose toujours certaines questions…
    J’ai croisé beaucoup de personnes ayant les capacités de s’abstraire des techniques de dessins, qu’elles ne maîtrisaient pas, tout en créant un style harmonieux (esthétique ou non, à moins que l’on considère l’harmonie comme étant nécessairement esthétique…), souvent expressif et fort. On peut même dire que les handicaps du dessin sont exploités (assumés) pour créer un style compensateur en développant les autres aptitudes (un peu comme pour les sens, j’imagine…).
    A l’inverse, j’entends encore un de mes anciens professeurs disant « Je ne connais pas de bon peintre qui ne soit pas d’excellent dessinateur ».
    Je crois que la vérité est entre les deux…

    A propos des contours, je vais revenir à Munch qui reste une source, un repère pour maintes choses. Il a beaucoup utilisé les contours dans sa peinture, des contours qui enferment, isolent, soulignent et souvent forment une sorte d’aura, voire un rayonnement…
    Par ailleurs, un profane pourrait dire en voyant certains de ses tableaux que Munch ne sait pas dessiner, se demandant s’ils sont vraiment terminés tant ils semblent à l’opposé d’une certaine perfection graphique et esthétique… Il n’en est rien, bien entendu. Mais cet apparent laisser-aller n’exclut en rien la maîtrise de l’ensemble et une forme d’équilibre dans ce qui peut apparaître comme une disharmonie, un ensemble maladroit ou grotesque…

    A suivre…

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  7. Michel-Ange aussi utilisait les contours, certes, de façon plus subtile.
    Par ailleurs il reste un peintre (bien qu’il se disait sculpteur et non peintre…) essentiel pour les sujets que nous évoquons et assez intemporel finalement.
    A ce propos, je trouve qu’avec la peinture numérique notamment, on se rapproche en un sens de l’esthétisme de la Renaissance, avec la recherche d’un idéal par la « beauté » (la beauté le l’horreur parfois…) et le goût de la perfection…

    Chez Michel-Ange, l’attachement du soucis anatomique est présent mais également transcendé par une volonté expressive au service de sa conception du beau: les bustes d’une largeur monstrueuse parfois pourraient être perçus comme une erreur de dessin, une maladresse…

    Je suis d’accord avec toi, il doit y avoir un juste milieu entre rejet de l’esthétisme et recherche de perfection technique (souvent liée en fait à la recherche de réalisme).
    Cependant, rejeter l’esthétisme peut être inhérent à une recherche artistique particulière (si la peinture est justement une critique du beau…), quoiqu’on peut trouver aussi de l’esthétisme à travers la laideur (il faudrait définir tous ces thèmes, ce qui prendrait trop de temps et de place ici ;-)!!!)

    Les images/peintures qui touchent ne sont pas toujours les mieux abouties techniquement et inversement. Je pourrais citer une artiste que tu connais et dont les toiles esthétiques, voire décoratives (mais ce n’est pas une insulte…) sont visiblement très séduisantes (touchantes), font réagir et pourtant sont chargées d’erreurs de dessin (anatomie) qui gênent la grâce recherchée mais pas l’impression d’ensemble (sauf pour moi qui butte sur, non pas ces erreurs techniques mais sur le déséquilibre qu’elles génèrent et qui affecte ma vision générale de l’oeuvre).

    Sinon, pour revenir au tableau, quand-même (!!!), il est réussi (c’est aussi pour cela que je chipote sur ce qui, à mon sens, le desserre…), avec les qualités qui ont déjà été soulignées dans les commentaires précédents.
    En fait, les contours et le fond « tapisserie » qui semblent sortir le personnage d’une réalité (champêtre ???) qui n’est pas sur le tableau, lui donnent un côté « icône » (comme à tous – ou beaucoup de – tes personnages)…

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  8. Bonjour Delphine (Cocco), 🙂

    Je te remercie pour cette énergie déployée, ce temps pris à l’attention de mon travail… cela me touche. 🙂 Oui pour Michel Ange j’avais lu aussi qu’il exagérait ses proportions anatomiques : il accentuait en fait ce qu’il appréciait chez l’homme (épaules démesurées)… une disproportion bien agréable je l’avoue ! 😀

    C’est amusant de voir en effet, que les peintures qui me touchent aussi comportent des maladresses… mais je crois que c’est parce que j’essaie toujours de connaître l’artiste à travers son oeuvre et la maladresse est touchante à mes yeux. 😉

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  9. C’est superbe! Quelle magnifique candeur! Et les couleurs amènent une réelle douceur à l’ensemble! Bravo!

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  10. … Mais Diane, c’est ton travail et ta réflexion autour qui me rendent si bavarde !! 😉

    Ah! Les épaules !!!

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