La chamane

Huile sur toile 24 × 34 cm
Août 2014
200 €

 
chamane, portrait, femme, huile, alla prima, spiritualité, chamanisme, diane rousseau, aeternalis
 

Description : Voici la cinquième pièce de ma série « Aeternalis » (je vous renvoie à la première toile pour l’explication de ma démarche).

 

Cette toile est ma préférée de la série et celle qui répond le plus à l’idée que je me fais de l’inachevé. J’ai su retenir ma main (et surtout mon mental ! ) pour ne pas trop en dire.

 

De prime abord il ne s’agit que de quelques traits de pinceaux à l’huile diluée, lorsque soudain, un personnage s’invite sur ma toile ! Je me retrouve alors face à Stéphania, l’héroïne du roman fantastique « Origine » écrit par mon ami Deïmian (et que je vous recommande vivement si vous aimez la SF et le suspens ! ). Alors je me laisse inspirée par ce que je ressens de cette héroïne. Je la visualise à un moment de son histoire et lui donne corps à ma façon. L’expérience est des plus intéressantes et je compte la réitérer avec d’autres créations inspirées du livre de Deïmian.

 

Ci-dessous, quelques étapes du travail…

 



 

1 Commentaire

  1. Ce n’est pas, à mon sens, que tu en « dis » moins. Simplement tu n’es pas dans la narration (tu « racontes » donc forcément moins…). Cela pourrait paraître contraire avec le fait que ta source d’inspiration soit un personnage de roman, mais en fait, tu dresses un vrai portrait au sens pictural et non narratif de ce personnage (que je n’ai pas le plaisir de connaître cela dit ;-)).

    Cette toile, contrairement à la première (selon mon regard de regardeur ;-)) est « un » ; elle est concentrée, chaque espace, signe, mouvement est au service de la même chose, du même mystère, de ce portrait, et chaque point de la toile est en connexion avec le reste (comme une toile d’araignée…).

    D’ailleurs, j’aime beaucoup les petits points, très justes, très forts, très présents et en même temps discrets (comme un chat figé sur un coin de table..), une présence indispensable…

    Dans les toiles précédentes, il y a une part narrative ou anecdotique, ou un désir de séduction qui passe par les regards (souvent très beaux, ça fonctionne !). Ici, il n’y a pas de tentative de nous séduire, de nous captiver… Il n’empêche que nous sommes happé !

    Ce qui est plus « brut » (plus vrai ?) ne l’est pas forcément à cause ou grâce aux effets du caractère inachevé de la peinture, mais peut-être est-ce le processus d’achèvement te mène à habiller, cacher, masquer, camoufler ou détourner l’essence de la toile ?

    Parce que le paradoxe est que cet « inachevée » (peinture) est parfaitement finie, il ne lui manque rien… à mon sens bien sûr !

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